De septembre 1939 à mai 1940, la France a connu une période qui n’est pas sans évoquer celle que nous traversons : un état de guerre, sans combat mais avec le couvre-feu et les privations que cela implique.
Pendant ces huit mois d’attente, on mit en place la défense passive, les restrictions alimentaires et la censure qui perdureront pendant toute la guerre. Déjà, se faisait sentir la dégradation de l’esprit public. Tandis que la figure du maréchal Pétain était de plus en plus présente, l’unité nationale disparaissait.
S’appuyant sur un dépouillement rigoureux de la presse locale, Michel FRANCESCHETTI brosse un portrait de Marseille au cours de cette « drôle d’année », comblant un vide de l’historiographie locale.
Cet ouvrage est édité aux Editions Gaussen, 216 pages, 18 euros, se trouve dans les principales librairies marseillaises et peut être commandé auprès de son libraire habituel
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